L’industrie a fait grande part d’utilités et de facilitées dans notre vie du quotidien, mais ceci sans avoir sur le dos de grands prix à payer. Parfois, ces prix se sont nos enfants qui se trouvent innocemment, les seuls à les payer, et c’est vraiment quelque chose qui fait mal au cœur.

Certes, les lingettes sont faciles à utiliser et permettent une économie de temps, mais elles sont extrêmement dangereuses, comme elles contiennent des produits chimiques qui sûrement, portent atteinte aux bébés.

Un enfant belge a eu de graves réactions allergiques à la méthylisothiazolinone. Ce dernier est l’un des agents de conservation chimiques utilisés dans la production des lingettes. Dès que la mère a cessé d’utiliser les lingettes, les éruptions ont cessé chez l’enfant. Il est à noter que la méthylisothaizolinone entre dans la composition de nombreuses marques populaires telles que Johnson & Johnson, Cottonelle et Huggies.

La Dr. Ellen Frankel, une dermatologue déclare : « Je dis toujours aux parents de ne jamais utiliser les lingettes pour bébés. Il y a de nombreux produits chimiques qui peuvent irriter la peau qui est déjà irritée par les selles et l’urine. »

Cependant, si vous insistez et vous désirez les utiliser, prenez le temps de regarder les ingrédients. Si la méthylisothaizolinone est sur la liste alors évitez-les à tout prix. L’utilisation de débarbouillette douce avec de l’eau tiède est efficace et plus naturelle.

En plus de cela, des allergènes existent en quantités très importantes dans 12 lingettes et 2 laits de toilettes, avec un record pour les lingettes ‘Eco de Naty’ . Ces dernières affichent des taux 700 fois plus importants que les concurrents les moins chargés !

Le phénoxyéthanol, un conservateur toxiques pour le foie, le système reproducteur et le développement se trouve dans la composition de pas moins de 14 lingettes (par ex. Mixa, Pampers, Carrefour Baby …) et 3 laits de toilette (par ex. Mixa Bébé).

D’autres types au nombre de 6 (par ex. Carrefour Baby, Top Budget-Intermarché …) renferment des parabènes à longue chaîne suspectés d’être des perturbateurs endocriniens qui interférent avec le système hormonal.

Deux produits seulement sur un total de 34 sont exempts des substances toxiques recherchées : les lingettes ‘Natural caresse’ de ‘Bébé Cadum’ et le lait de toilette ‘Natessance’.

Une utilisation induisant une surexposition aux risques :

Une utilisation répétitive des lingettes pour des fins de nettoyage sur une peau de bébé souvent irritée amplifie l’exposition aux risques.

Pire encore, le manque pour ne pas dire l’absence total de rinçage après utilisation des lingettes prolonge le temps de pénétration.

Enfin, les substances contenues risquent d’être d’autant plus nocives que certaines d’entre elles, suspectées d’être des perturbateurs endocriniens, pourraient agir aux stades précoces du développement de l’enfant.

Une réglementation qui s’assoit sur le principe de précaution :

Compte tenu de ces risques et du fait que les produits sont destinés aux enfants, les experts demandent que des limites plus strictes soient appliquées.

Pour le phénoxyéthanol, les experts français recommandent de limiter à 0,4% la concentration dans les produits pour les moins de trois ans et surtout de le bannir dans les produits destinés au siège.

50 % des produits testés contiennent ce produit à risque, 25 % en renferment plus de 0,4%, avec un record de 0,9% pour les lingettes ‘Klorane’.

Ce dépassement en termes de concentration est rendue possible par le laxisme de la réglementation européenne.

En effet, ignorant les avis d’experts, celle-ci fixe une valeur maximale à 1% quel que soit l’usage !

Faites part de conscience et choisissez ce qui ne peut pas porter atteinte à la santé de vos enfants!

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